
L'effet de la consommation maternelle d'acides gras polyinsaturés sur le développement de l'autisme chez les enfants
La nutrition maternelle et la composition du microbiote ont un impact significatif sur le développement neurologique du fœtus, ce qui peut avoir un impact sur le risque de développer l’autisme. Cet article examine la relation entre l’apport en acides gras polyinsaturés (AGPI) et la composition du microbiote intestinal maternel et leur impact potentiel sur l’autisme de la progéniture. Les recherches suggèrent que les facteurs génétiques peuvent être associés à des différences spécifiques au sexe dans la conversion des acides gras insaturés, ainsi qu’à l’influence du régime alimentaire maternel sur le risque de troubles neurologiques chez les enfants.
Les acides gras polyinsaturés tels que l’acide linoléique (LA) et l’acide alpha-linolénique (ALA) sont essentiels et doivent être obtenus à partir de l’alimentation. Des études montrent qu’un apport élevé en LA est associé à une dysbiose intestinale chez les mères, ce qui peut activer les processus inflammatoires et affecter négativement la myélinisation du fœtus. En revanche, la consommation d’ALA peut aider à rétablir l’équilibre du microbiote avec des effets anti-inflammatoires.
Le microbiote maternel joue un rôle clé dans la formation de la microglie de la progéniture, ce qui est important pour le développement neurologique. Les changements dans le microbiote maternel peuvent influencer la réponse immunitaire et la production de cytokines pro-inflammatoires, ce qui peut à son tour entraîner des lésions cérébrales fœtales. Les habitudes alimentaires malsaines, telles qu’une consommation élevée de graisses saturées, sont associées à de faibles niveaux d’inflammation systémique et de dysbiose.
Des études de cohorte montrent qu’un apport plus élevé en AGPI, en particulier pendant la grossesse, réduit le risque de traits autistiques chez les enfants. Par exemple, les mères qui consommaient plus de 340 g de poisson par semaine avaient des enfants avec de meilleurs scores de développement neurologique.
Les résultats confirment qu’un apport maternel adéquat en PUFA pendant la grossesse et l’allaitement peut contribuer à réduire le risque d’autisme chez les enfants. Cela est dû à l’amélioration de la composition du microbiote et aux propriétés anti-inflammatoires des PUFA n-3. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les doses et les formes optimales d’administration des PUFA pour obtenir les meilleurs résultats.
Источник: https://www.mdpi.com/2072-6643/15/7/1551
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